A la conquête de Gozo !

   Durant cette 7ème semaine, j'ai reçu une visite : la seule et unique d'ailleurs ! En effet, mes parents sont venus me voir pour une semaine. Bénéficiant pour l'ensemble de mon séjour de six jours de vacances (soit deux par mois), ma manager m'en a octroyé trois pour l'occasion ! Autant vous dire que nous avons fait de nombreuses visites parmi lesquelles celle de l'île de Gozo située à une distance de sept kilomètres de l'île de Malte. Partis dès potron-minet, nous avons pris le premier bus, direction Cirkewwa, localité située à l'extrême Ouest de Malte. Par la suite nous sommes montés à bord du ferry boat: 25 minutes plus tard nous étions sur site !

Le ferry boat



   D'après les informations figurant dans le « Guide du Routard », nous pensions pouvoir nous déplacer sur l'île à l'aide des bus. Mais le constat a été que ceux-ci se font très rares sur Gozo. Notre objectif était alors de trouver un bus pour aller à Victoria, la capitale de l'île. Mais à notre sortie du ferry, nous nous sommes retrouvés dans une pagaille indescriptible ! En même temps que nous essayions de trouver notre chemin ainsi que les bus, les chauffeurs de taxi n'avaient de cesse de nous harceler en essayant de nous vendre leurs circuits touristiques ! « No thank you ». Au final, le seul bus que nous cherchions est parti...sans nous ; les autres personnes présentes avec nous sur le ferry faisaient pour la plupart partie de voyages organisés. Moralité, il ne restait plus que nous et les taxis ! De fil en aiguille, après avoir refusé assez froidement, je l'avoue, deux ou trois demandes, ne voyant aucune autre alternative pour se déplacer, nous avons commencé à négocier avec l'un des chauffeurs de taxi. Nous avons donc obtenu un tour de l'île pour trois personnes sur la journée pour 50 euros au lieu de 70. Comme après chaque achat relativement conséquent, le consommateur tente toujours de se persuader et de se rassurer sur l'achat qu'il vient d'effectuer. Il cherche à confirmer que son choix a été le meilleur : il s'agit de la dissonance cognitive. Et bien, une fois dans le taxi, nous nous trouvions dans cette phase ! A nous trois, nous avons estimé que le marché conclu était financièrement intéressant compte tenu de notre demande, qui n'était qu'autre que visiter au maximum l'île.

  
   La première escale s'est faite à Victoria, où nous avons visité une très jolie basilique (la basilique St George) et la citadelle de la ville qui offre une vue imprenable sur l'île. Pour le déjeuner, nous avons fait très simple: un petit tour au supermarché, puis nous nous sommes installés sur un banc dans le jardin public. Nous en avons eu au total pour 2,47 euros pour trois personnes avec un cadre fort agréable : que demande le peuple !?


Basilique St George



Vue de la citadelle



   Deux heures plus tard, nous avons rejoint notre chauffeur dénommé Grégory, qui nous a emmenés ensuite à the blue window. Il s'agit d'une magnifique falaise qui se jette dans la mer. Grégory nous a expliqué que l'été des plongeurs venus de toute l'Europe se retrouvaient à cet endroit pour s'adonner à leur passion.

The blue window



   Notre visite s'est poursuivie à Marsalforn, un village de pêcheurs très mignon. Il paraît que seulement six familles y vivent en permanence ; le reste de la population étant uniquement touristique. Après avoir pris en photo les fameux « Luzzu », qui ne sont autres que des petits bateaux de pêche flanqués de deux yeux protecteurs sur l'étrave, nous nous sommes dirigés vers la plage de Ramla Bay que nous pouvions apercevoir depuis un point culminant donnant accès à la grotte Calypso.

Un luzzu



Vue de la plage Ramlay Bay de la grotte Calypso



   Dernière étape : le temple Gantija, le plus vieux temple d'Europe construit bien avant les pyramides. A vrai dire, il est avant tout sympolique car ce n'est autre qu'un « tas de cailloux » !

Temple Gantija



Notre chauffeur de taxi (Grégory) et son taxi



   Après toutes ces visites, notre taxi personnel nous a ramenés au ferry. A l'arrivée de celui-ci (qui fait les navettes entre Malte et Gozo), nous avons assisté au débarquement des passagers. Les chauffeurs de taxi, regroupés près de la sortie de la zone portuaire, se sont alors rués sur eux comme cela avait été le cas pour nous le matin même. La situation nous a fait sourire car quelques heures auparavant nous étions à leur place tels des « touristes-pigeons »!!